Derrière ces barreaux, enfermé comme un chien,
Je n’ai aucun regret ni même de remord.
Ça fait plus de huit ans qu’ils ont scellé mon sort,
Rappelez-vous : « Le tueur de l’Est parisien. »
Je suis là à perpète, à subir les gardiens,
Leur haine, leur dégoût, toutes les privations…
Pour moi pas de répit, pas de libération :
Guy Georges est en prison pour votre plus grand bien.
Quatre avril deux mille un le verdict est tombé :
« Réclusion criminelle à perpétuité ! »
Mais qu’importe la peine, je suis déjà loin…
Mon esprit est ailleurs sans bourreau, sans témoin,
Je revois mon enfance et mon parcours malsain,
Rejeton délaissé d’un couple adultérin
Trimballé de foyers, en famille, en foyers,
Ma haine du prochain déjà exacerbée.
Mes penchants pour l’alcool le sexe et la violence
Firent très tôt de moi un être abominable.
J’ai tâté du tapin pour des vieux pitoyables,
Frappé et racketté, tout pour mes dépendances.
Mes premières violences sur ces femmes innocentes,
Belles et désirables ; pour moi haïssables,
Juste un paquet de viande à mes yeux détestable,
Firent venir en moi une fureur montante.
S’ensuivirent les viols, les tortures et les crimes
Dans toute leur puissance, en toute impunité.
Maître de son destin et de ses suppliciées
« Joe l’indien » pas à pas, a plongé dans l’abîme.
Pour des vies qui, pour moi, valaient pas un centime,
La justice, bien sur, m’a pris puis relâché
Puis elle m’a repris, je me suis évadé
Continuant mes méfaits jusqu’aux plus hautes cimes.
De toutes mes victimes, j’ai oublié les noms.
Me reste les visages, les yeux terrifiés,
La froideur de la lame, des corps transpercés
Et mon sexe embrasé à toutes ces visions…
Je pourrirai ici, au fond d’une prison,
Esseulé dans mon coin, sans remord ni regret
« Réclusion criminelle à perpétuité ! »
Sous les regards amusés de tous les matons.
Je n’ai aucun regret ni même de remord.
Ça fait plus de huit ans qu’ils ont scellé mon sort,
Rappelez-vous : « Le tueur de l’Est parisien. »
Je suis là à perpète, à subir les gardiens,
Leur haine, leur dégoût, toutes les privations…
Pour moi pas de répit, pas de libération :
Guy Georges est en prison pour votre plus grand bien.
Quatre avril deux mille un le verdict est tombé :
« Réclusion criminelle à perpétuité ! »
Mais qu’importe la peine, je suis déjà loin…
Mon esprit est ailleurs sans bourreau, sans témoin,
Je revois mon enfance et mon parcours malsain,
Rejeton délaissé d’un couple adultérin
Trimballé de foyers, en famille, en foyers,
Ma haine du prochain déjà exacerbée.
Mes penchants pour l’alcool le sexe et la violence
Firent très tôt de moi un être abominable.
J’ai tâté du tapin pour des vieux pitoyables,
Frappé et racketté, tout pour mes dépendances.
Mes premières violences sur ces femmes innocentes,
Belles et désirables ; pour moi haïssables,
Juste un paquet de viande à mes yeux détestable,
Firent venir en moi une fureur montante.
S’ensuivirent les viols, les tortures et les crimes
Dans toute leur puissance, en toute impunité.
Maître de son destin et de ses suppliciées
« Joe l’indien » pas à pas, a plongé dans l’abîme.
Pour des vies qui, pour moi, valaient pas un centime,
La justice, bien sur, m’a pris puis relâché
Puis elle m’a repris, je me suis évadé
Continuant mes méfaits jusqu’aux plus hautes cimes.
De toutes mes victimes, j’ai oublié les noms.
Me reste les visages, les yeux terrifiés,
La froideur de la lame, des corps transpercés
Et mon sexe embrasé à toutes ces visions…
Je pourrirai ici, au fond d’une prison,
Esseulé dans mon coin, sans remord ni regret
« Réclusion criminelle à perpétuité ! »
Sous les regards amusés de tous les matons.