concours de Lys. poème primé, ma page en est honorée...
Je n'étais qu'un chômeur ; mes pas m'avaient conduit
Sur ce port de péniches, préparées aux voyages
Qui me faisaient rêver et enfuir mes ennuis
Un patron m'a hélé pour aider l'amarrage…
A ce premier contact il ne s'est rien passé
Sauf que le vieux bourru m'a beaucoup remercié
Et c'est le lendemain qu'à nouveau sur la berge
Il m'offre du travail et surtout il m'héberge
On m'explique le tout, de la proue à la quille
Le vieux n'était pas seul il y avait sa fille
Connaissant les manœuvres et pilotant l'engin
Toutes ces nouveautés me donnaient de l'entrain
Voyage au fil de l'eau les berges qui défilent
On m'a mis à la barre et j'ai vite compris
Que c'était du sérieux ce voyage tranquille
A franchir les écluses, je l'ai aussi appris
Bien sûr on peut rêver, mais toujours sur ses gardes
Un incident majeur c'est si vite arrivé
J'ai fait bien des progrès, mon travail approuvé
Toujours très satisfait d'activités smicardes
On brave tous les temps ; les jours ensoleillés
Des berges idylliques et parcours appréciés
Mais quand souffle le vent, la barre devient dure
Enfermés dans le rouf : un peu de la torture
Nous transportions du fret : Montargis à Paris
Au repos chaque soir, sept jours et six nuits
Le plus marquant pour moi : Pont canal de Briare
Châteaux ici et là , mosaïques très rares
Comme je ne bois pas et je ne fumes pas
Dans les bistrots du coin le soir je ne vais pas
La demoiselle et moi de plus en plus intimes
Avons fait un enfant, personne n'en déprime
L'ancien à la retraite, elle est le commandant
Je suis son marinier mais aussi son Tristan
La vie au fil de l'eau pour nous est merveilleuse
J'y ai trouvé ma voie et puis mon amoureuse...
Jan.
*
Je n'étais qu'un chômeur ; mes pas m'avaient conduit
Sur ce port de péniches, préparées aux voyages
Qui me faisaient rêver et enfuir mes ennuis
Un patron m'a hélé pour aider l'amarrage…
A ce premier contact il ne s'est rien passé
Sauf que le vieux bourru m'a beaucoup remercié
Et c'est le lendemain qu'à nouveau sur la berge
Il m'offre du travail et surtout il m'héberge
On m'explique le tout, de la proue à la quille
Le vieux n'était pas seul il y avait sa fille
Connaissant les manœuvres et pilotant l'engin
Toutes ces nouveautés me donnaient de l'entrain
Voyage au fil de l'eau les berges qui défilent
On m'a mis à la barre et j'ai vite compris
Que c'était du sérieux ce voyage tranquille
A franchir les écluses, je l'ai aussi appris
Bien sûr on peut rêver, mais toujours sur ses gardes
Un incident majeur c'est si vite arrivé
J'ai fait bien des progrès, mon travail approuvé
Toujours très satisfait d'activités smicardes
On brave tous les temps ; les jours ensoleillés
Des berges idylliques et parcours appréciés
Mais quand souffle le vent, la barre devient dure
Enfermés dans le rouf : un peu de la torture
Nous transportions du fret : Montargis à Paris
Au repos chaque soir, sept jours et six nuits
Le plus marquant pour moi : Pont canal de Briare
Châteaux ici et là , mosaïques très rares
Comme je ne bois pas et je ne fumes pas
Dans les bistrots du coin le soir je ne vais pas
La demoiselle et moi de plus en plus intimes
Avons fait un enfant, personne n'en déprime
L'ancien à la retraite, elle est le commandant
Je suis son marinier mais aussi son Tristan
La vie au fil de l'eau pour nous est merveilleuse
J'y ai trouvé ma voie et puis mon amoureuse...
Jan.
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